La Grilladaise

J’ai pensé à cette chanson : 
Parlez-moi d’amour 
à retourner 
La Marseillaise 
dans ses sillons
Remplis de sang contaminé.
Y avait aussi La Paysanne écrite par Gaston Couté…
C’était trop beau et qu’on me damne :
Non, certains ne le méritaient.
Et donc, oyez
C’est tout chaud, tout chaud : 

Cuis, cuis, cuis petit barbecue 
Et dansons youh youh youh youh youh ! 

Comme les messag’es des Indiens 

Monte, monte petite fumée, 

Va-t-en prévenir les voisins 
que c’est prêt, que c’est prêt : ?c’est prêt ! »

Ca vaut pas l’ Internationale
C’est moins drôl’e mais plus convivial.
« Propriétaires, locataires ! » (faîtes le taire !)
Habitants de tous les quartiers :
Les villag’es, les villes, les régions…
Rappliquez tous et faît’es pas chier,
Y en pour tout’es les religions…
Du kacher pas cher, des merguez,
Végétarien, du boeuf, du porc,
Poisson vendredi pour Thérèse,
Unissez-vous et chantez fort !
Et tant qu’à faire, en soufflant sur la braise.
Et tant qu’à brair’e, chantons la Grilladaise ! (c’est le titre)

Cuis, cuis, cuis petit barbecue 
Et dansons youh youh youh youh youh !
Comme les messag’es des Indiens
Monte, monte petite fumée,
Va-t-en prévenir les voisins que c’est prêt, que c’est prêt : ? c’est prêt ! »

De mon âge

Etr’e dans un tableau, accroché,
Colliour’e, sa plage et son clocher,
Ses remparts et son vin, sang-bleu !
Oui, il exist’e, c’est lui, c’est Dieu !
Ma chié’e d’orteils en éventail ;
La tramontane entre leurs failles…
Ah ! Et trousser l’eau bénit’e de cave
Avec un’e vieille de mon âge.

Fuyons la chaleur torride
Comme une mer rapetassée
Par chaque vagu’e, par chaque ride,
Nos deux peaux sont à repasser.
Car le soleil veut y voir clair
Entr’e chaque lam’e, chaqu’e pli de chair
Ah ! Bronzer à l’ombre sur la plage
Avec un’e vieille de mon âge.

Il faut tant d’anné’es pour apprendre,
Quand tout flambe, que rien ne presse.
Et tant d’années pour comprendre
Eh ! Que ça urge, oh ! Ma princesse !
Car quand la sagess’e prend de l’âge,
Ell’e dit de ne plus être sage…
Ah ! Philosopher marivaudage
Avec un’e vieille de mon âge.

Nos deux carcass’es sur les rotules :
Tout lâch’e ! Mais le coeur, ah ! Malheur !
Mon oreillett’e, ton ventricule
Ell’es peuvent tortiller le leur,
Les p’etit’es sirèn’es au bord du quai :
Ca empêch’e pas de reluquer !
Allez ! A notr’e santé, à leur naufrage !
Et viv’e la vieille de mon âge.

Ma prof de math (version intégrale)

Je mat’e, je mat’e ma prof de math !
Je mat’e, je mat’e ma prof de math !
Je mat’e, je mat’e ma prof de math !

Je mat’e, je mat’e ma prof de math !
Je calcul’e comme un obsédé
D’improbabl’es probabilités.
Quand elle arpente dans la classe
Pour expliquer les factoriels ;
Quand sur l’estrade, ell’e se déplace
J’ai des raideurs exponentielles.
Quand elle vient je sue
Mais quand elle repart surtout
Avec son petit cul
Qui la suit… qui la suit partout !
Je mat’e, je mat’e ma prof de math ! (4 fois)
Je ne pense qu’aux équations
Trouver le « x » mon obsession !
Sur ses courb’es et sur leurs fonctions,
Je me tortur’e le ciboulot
Mais j’entrevois la solution :
Sa robe est courte, haut le tableau…
Quand elle dessin’e dessus
Des sinusoïdes surtout
Il y a son petit cul
Qui nous fait… Qui nous fait coucou !
Je mat’e, je mat’e ma prof de math ! (4 fois)

Ell’e nous parl’e de savants douteux ;
Qu’ils aill’ent se fair’e voir par les Zeus !
Les ronds, les carrés et les droites,
Je les remis’e dans une boite,
Un’e boite à fantasmer   très fort :
T’as pi, t’as Euclide pi… t’as gore !
Elle est si convaincue ;
Sa scienc’e passe avant, j’e le concède :
C’est vrai son petit cul,
Il la suit… Mais ne la précède !

Je mat’e, je mat’e ma prof de math ! (4 fois)

Son petit « c », cett’e simple lettre,
En facteur, je voudrais m’e le mettre.
Un petit « c » entr’e » parenthèses,
Sur le papier ça fait un’e lune…
Le temps d’e creuser cette hypothèse…
La cloche sonn’e. Partie la lune !
L’e  produit de mes calculs
Je crains qu’il ne soit devant vous
C’est un p’etit trou du cul
Qui la sui-… la suivait partout !

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