Le dernier Prevel ? Woh, woh, woh, Bijou !
Enregistrée en terre amie, Salle de la Paix à Bourg en Bresse, donc en public, la dernière galette de Prevel est arrivée ! On a envie de dire son vrai premier disque. Avec la patience et la discrétion d’un Facteur Cheval, il a rassemblé là des instants d’enfance, des histoires de cerisier, des parfums de Saône, des amours désirées mais seulement effleurées. Des aventures distraites et émouvantes qui se prennent les pieds dans le tapis, où l’anodin tourne à l’avalanche des catastrophes. Mais l’humour de Dominique Prevel, en bon Saint Bernard, veille. Il veille à nous préserver des attaques du temps, nous dit combien les petites choses peuvent faire des grands bonheurs, et nous sort toujours de ses mauvais pas. Question d’humilité, de sincérité. Une écriture directe et poétique, servie par des mélodies bien rondes, c’est drôle, parfois à gros traits mais à dessein, touchant.
PS : Mention spéciale au Public de Bourg en Bresse pour sa participation efficace et enjouée.
Source : L’Antenne est à vous
Prevel la tendresse, en cassette
C’est déjà la cassette n° 3 ! A la suite des concerts de rentrée, donnés à Bourg cet automne, Dominique Prevel sort 13 de ses nouveaux titres en cassettes. Pour les amoureux (ses) de cet auteur-compositeur originaire de Manziat, c’est l’occasion de retrouver (et de conserver !) celui qui fait figure de proue dans le concert des vedettes locales. Le Prevel 92 donne un petit peu plus que d’habitude dans la tendresse, même si certains de ses fans l’adorent d’avantage quand il fait rire. Mais son humour est toujours tendresse tant il est vrai qu’il se garde de faire rire au détriment des autres.
Prevel chante avec émotion son enfance sur les bords de Saône comme il tente de se projeter dans l’avenir de sa vieillesse. Il évoque avec les yeux de l’enfant des années 60-70, ces scènes de la « Saint cochon » où l’on remplissait avec rite et bonne humeur, le saloir familial.
Et le cochon le plus célèbre de la famille est sans doute celui qui mourut le même jour que… De Gaulle !
Prevel n’est plus l’enfant d’hier. Il est encore moins le vieillard d’après-demain qui saura encourager les jeunes talents qui viendront le « distraire un moment »… Il a aujourd’hui planté son drapeau « en Isabellonnie » dont le nom « s’autodécrit comme un vrai pléonasme… » Sur le monde qui nous entoure, il jette un regard original et plein de bon sens. Ce bon sens rural dont il est fier et qu’il revendique. Un brin misogyne, il affirme : « Depuis qu’on a la machine / à laver la vaisselle, / ma mère et ma frangine / ne parlent plus entre elles… » Une occasion de réunion que les hommes auraient délibérément supprimée.
Mais la chanson dont le public et les auditeurs se souviendront le plus, c’est sans doute celle qui porte le numéro 13 : « Oh mon Dieu que c’est bon (…) Ah, pisser sous la lune / avant d’aller aux plumes ! » Repris en canon par le public, ce refrain revient chaque soir à la mémoire de ceux qui, comme Prevel, conjuguent nature avec plaisir.
Source : Voix de l’Ain
Entendu pour vous : Le retour de Prevel
(…) Dominique Prevel, 33 ans, toutes ses dents et quelques cheveux en moins, est-il un comique mélancolique, un romantique sarcastique, un tendre ironique, un amuseur public ? Vaste problème mais à coup sûr question de fond pour un chanteur qi fait alterner rire et tendresse, giboulée moqueuses et éclaircie refraîchissantes. (…)
Source : Voix de l’Ain
Dominique Prevel en disque, en cassette… Et au Printemps de Bourges, après le Bataclan
Il aime les mots qui délient la langue et l’imagination. Il en joue, en rit et s’y délecte. Il aime aussi la scène, le public et la musique. Depuis plusieurs années, il s’adonne à ses vices avec délices.
Après un Printemps de Bourges, il s’est produit en septembre, rue de la Paix, trois soirs. Le temps de se rendre compte qu’il s’était trouvé un public. De cette rencontre nacquit un disque 33 tours sorti il y a quelques semaines.
Entouré de quatre musiciens et complices – Christophe Gerboud, violon, Dominique Monterrat, contrebasse, Didier Boyat, guitare, Pascal Rousset, piano et accordéon – Dominique Prevel signe une belle page de chanson française. Drôle, caustique, imaginatif, Dominique Prevel aime bien raconter des histoires, faire revivre des situations cocasses.
Vous saurez ainsi à quelle étrange débauche on se livrait « dans son canton » – Bâgé le Châtel, pour ne pas le nommer – vous découvrirez les affres d’un indien qui crie « chauve qui peut », les agasseries d’une araignée dans un lit… Souvenirs d’enfance, parfum d’un monde de cerisiers, de jeux et de confessionnaux, Dominique Prevel chante aussi l’amour, ses piques et ses envols. Un coktail original et pas prétentieux. (…)
Tout va bien pour Dominique Prevel, et son groupe. Le 14 février dernier, ils étaient au Bataclan à Paris dans le cadre de tournées «transversales » avec le « top des découvertes du Printemps de Bourges ». Un printemps auquel ils participeront à nouveau, le dimanche 2 avril, en catégorie « Music-hall ». Ils auront à faire à forte partie : à la même heure, au Stadium, il y a Renaud à l’affiche. Il n’a plus qu’à bien se tenir…
Source : Le Progrès
Inventaire à la Prevel
(…) Accompagné du guitariste Patrice Jania, tout en finesse pour esquisser les contours sonores des tableaux chantés, Dominique Prevel a fait montre de son indéniable aisance scénique.
L’artiste venu faire le deuil de ses anciennes ritournelles, en attendant de présenter prochainement sa nouvelle récolte, se livre en effet avec beaucoup de maturité dans un récital à son image, simple et sans artifice, qui reflète une personnalité des plus attachantes. Kermesse de jolis mots troussés avec un don indéniable pour ledétail qui tue, l’inventaire à la Prevel énumère l’air de rien, une succession d’émotions allant de rire aux larmes, du comique de situation aux tranches de vie teintées d’une émouvante nostalgie. Une causticité faussement innocente « puisqu’il nous faut bien rire », qui passent en revue nos petites méchancetés, délibérées ou gaffeuses, comme notre propension à la démagogie facile.
On savait le personnage fine plume, mais on a pu jubiler à le retrouver aussi juste dans l’exercice de la scène, très proche du comédien dans des histoires truculentes tenant du sketch de music-hall, gestes, mimiques et parodies vocales à l’appui (Renaud, Bruel, la vieille dame ou l’enfant…).
Drôle assurément mais pas que. Car Prevel sait tout autant dépeindre des souvenirs d’enfance passée à al campagne et ses „je me souviens“ nous plongent dans la ruralité de cette France d’hier en nous picotant le coeur. Dans un cas comme dans l’autre, pas de jeux de mots gratuits ni d’exercice poétique tarabiscoté. Juste la rigueur qui sied à tramer une évidence, à planter une proximité lumineuse. Tout le charme d’un auteur interprète sincère et fidéle qu’on a déjà hâte de retrouver bientôt, mais avec du tout neuf cette fois.
Source : Le Progrès
Dominique Prevels tragikomische Welt
Na wer sagt’s denn ! Am Dienstag gab’s in Saarbrücken einen Beitrag mit Chanson und schon erschienen die Fans französischen Liedgutes zahlreich im tags zuvor verschmähten Festival-Club _ jetz stimme die Kulisse. Wenn hier am Montag „Traction Ailleurs“ zu rockig und Nilda Fernandez (in der Garage) zu poppig war, kann nun bei Dominique Prevel sicherlich auf seinen Kosten. Der Bärtiger Chansonier aus Bourg en Bresse hat mit romantischen Ergüssen nichts am Hut. Bei ihm läuft immer was schief, auch wenn’s mal um die Liebe geht. Prevel Sujet ist die Sabotage des Alltags ; kleine Widrigkeiten des Lebens werden zu phantastisch-skurrilen Stories. Prevel ist nicht nur Sänger und Gesichtenerzähler, sondern auch Schauspieler und Pantomine. Mit viel Gesichtsmuskel-Akrobatik und den verrücktesten Körperverrenkungen lädt er auch Zeitgenossen in seine tragikomische Welt à la Büster Keaton & Co ein, die keine Französisch-Experten sind. Als „Traditionalist“ lässt sich Prevel kompetent und rein akustisch begleiten : von Geige, (Mini-)Kontrabass und Konzertgitarre.
Extraits
(…) Dominique Prevel lui, c’est un grand sentimental qui ne se prend pas au sérieux. L’humour lui colle à la peau comme un tricot, mais il n’est jamais grinçant. Même si parfois il aimerait bien prendre un scalp, s’il se moque gentiment des petits vieux cagneux, il préfère planer. La vie ce n’est pas un chauve qui peut, c’est un immense squatte où tout le monde est amoureux. On est tout disposé à le croire.
La Nouvelle République du Centre Ouest.
(…) Pierrot le fou, Pierrot le tendre, un piaf nostalgique qui ne se pose sur les cordes de violons, pour se nourrir de leur vibrato ou pour les pincer comme les fesses d’une grosse dame quand l’heure est à la récrée. Ce tendre gaffeur, c’est Dominique Prevel, chauffeur de bus à Bourg en Bresse. Avec lui, on peut rire et s’émouvoir avant l’arrêt complet.
Berry Républicain.
(…) Son humour, qui le rend en fait très émouvant, met un doigt sur nos failles, nos faiblesses, petites écorchures et trop plein d’amour…
Paroles et Musique.
(…) Avec son allure révolue de chanteur baba, il a failli nous faire fuir… et puis il nous a fait rire, et puis il nous a ému.
Et tous couillons, nous avons vu que c’était un grand. Tout simplement.
programmation « le Bijou » Toulouse.