Le comité des fêtes

Mesdames et messieurs, avant le moment tant attendu, on m’a chargé de vous parler du calendrier des festivités coordonnées…par le Comité des Fêtes.
Oui… Monsieur le conseiller municipal… hum !… On me fait signe qu’il faut pas que chouaille trop long à cause de la Sacème – parce que faut vous dire que la Sacème, on paie, on paie, on paie, on paie ! Ca nous mange tout le bénéfice ! –
Cette année, plutôt qu’un discours traditionnel, je vous ai préparé un discours en chansons. Pour mettre de l’entrain !
Le refrain de Patrick Sébastien, je l’ai écrit moi-même pour pas payer la Sacème  -parce que la Sacème, on paie, on paie, on paie… (Déjà dit !).
Enfin, j’ai composé que ça  et il faudra que ça fasse toute la soirée.
Orchestre, la note…
– (BLIIIINNNG ! Bling, bloung…)
–    C’est laquelle ?
–    La blonde !
–    … de note ?!!
–    Ah ! La ! (bing)

Le comité des fêtes
A monté sa buvette
Sous son marabout neuf
Qui est plein comme un oeuf !

Sous ce marabout qui se loue
– je mets de la poésie partout –
Dans l’ baquet vert flott’nt des glaçons
Que titaniquent les boissons ! (merci)
Vous l’attendez tous mais patience ;
Je vous demande un peu d’ silence ;
Elles sont là, elles sont prêtes…
Un p’tit refrain avant la fête…

Mais auparavant,  la suite du calendrier…

Mesdames et messieurs, calmez-vous !
Le 10 : le coq-au-vin du sou,
le 11 : l’escargot de la paroisse,
le 17 : rien. Pour que ça passe.
Enfin, en plein air si beau temps,
– Du calme ! On va prendr’ du retard… –
Le Boudin organisé par
L’Amicale des Donneurs de Sang.

Mais avant d’ procéder – dé-dé (- Dédé à la sono !)
A l’élection d’e l’année – né-né (- Néné à la buvette !)
Miss(e) PATEE DU FLEURISSEMENT
Voici sous vos applaudiss’ments,
La marraine de la soirée :
Miss(e) SAUCISSE à Laiz (dans l’Ain) !
Pour parrainer Miss(e) PATEE
On l’accueille avec ce refrain :

Calmez-vous, calmez-vous, du calme !
J’ai fini avec le programme.
Je remercie comme il se doit
Le conseiller membre de droit,
A qui je ne donne pas la parole
Car il faut pas que chouaill’e  trop long.
Et comme on dit dans l’e music-hall :
AND NOW  ZE SHOW MUST GO ON !!!

Ce refrain, Patrick Sébastien,
–  Parol’s et musique de moi-même, –
Il peut pas m’ le piquer, bin tiens !
J’ l’ai déposé… à la sacème….

Paroles et musique : Dominique Prevel.

Martin Laturie

J’étais gai, bien trop gai,
Le sourir’ jusque là,
Du genre à intriguer :
« Qu’est-c’ qu’il a celui-là ?! »
Sur les conseils d’un sage
J’ai entrepris de lire
Le tout premier ouvrage
De Martin Laturie.

Ah ! le premier ouvrage
De Martin Laturie !
Vous en lisez une page

Et puis… Harakiri !

Le décrire est un leurre
Sinon par  métaphore :
Tel… un marin pêcheur…
Qui s’ noi’rait loin du port…

Il se f’rait bouloter
Pour un requin bec-fin,
Un de ces raffinés
Qui en laisse pour demain.

Ah ! le premier ouvrage
De Martin Laturie !
Vous en lisez une page

Et puis… Harakiri !

Barbot’rait le mat’lot
Dans un’ mer écarlate.
Son sang boudin’ bientôt ;
L’aurait froid, le cul-d’jatte !
Et puis notre  requin
R’viendrait pour le dessert ;
Lui resterait des mains,
La tête et des viscères.

Ah ! le premier ouvrage
De Martin Laturie !
Vous en lisez une page

Et puis… Harakiri !

Alors là, le marin,
Pour souffrir un peu moins,
Repens’rait au bouquin
De Laturie Martin,
Qu’il aurait, le matin,
Lu cul-sec, « Ouah ! Putain ! »
Il dirait : « final’ment,
Je vais bien… moral’ment ! »

Ah ! le premier ouvrage
De Martin Laturie !
Vous en lisez une page

Et puis… Harakiri !

Se dirait encore vif
Que le pire carnage
Est somm’ tout’ relatif
Face à un tel ouvrage !
« Des globul’s aux nez rouges :
C’est un clown, ce marin ! »
S’dirait l’ requin en bouf-
– Fant l’rest’ du boute-en-train !

Ah ! le premier ouvrage
De Martin Laturie !
Vous en lisez une page

Et puis… Harakiri !

Frèr’s humains qui m’oyez !
Eloignez vos magnums
De vos temp’s et ôtez
Ces sabr’s de vos sternums.
D’la gaîté, cett’ gangrène,
Vous en êtes guéri ;
Avant d’ouvrir vos veines
Ecoutez,  je vous prie…

Ah, le dernier Prevel
En CD,  sapristi !
M’en direz des nouvelles

Et puis…

(C’est pas dit qu’on en vende beaucoup…)

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania

Papillonnage

Une trouvaille
Par couplet et nos vers
Deviendront papillons.
Chacun sa paille
Dans le même grand verre
Top ! Qui sera champion ?

J’étais beau,
Elle était intelligente,
Il n’y’eut pas de problème.
Sur son tableau :
Calcul de la tangente
Prise au p’tit matin blême.

J’ôte mes lunettes
Et de mon point de vue,
Vous me voyez brouillé.
Que j’les remette,
Les rechauss’ : m’as-tu vu !
Je suis beau comme un pied.

Une trouvaille
Par couplet et nos vers
Deviendront papillons
Chacun sa paille
Dans le même grand verre
Top ! Qui sera champion ?

Si tu pens’s fort
A aller en Gouad’loupe….
Top ! Dans un an t’y es !
Mon frère est mort
Et le pape froufroute :
Dieu a dû roupiller.

Un piano joue
Au milieu d’une mare,
C’est un piano aqueux.
Des sapajous
Font la danse des con… CAnards !
Et tout l’monde est heureux.

Lalalala

Une trouvaille
Par couplet et nos vers
Deviendront papillons.
Chacun sa paille
Dans le même grand verre
Top ! Qui sera champion ?

Elle est ma : Reine,
Légitime, Régulière :
Ell’ cumul’ les mandats !
Et pas la peine
Qu’ell’ fass’ ses yeux noisette,
Je n’aim’ que l’chocolat.

Vis’ la nuance :
Ell’ cause en tous les jours
Mais ell’ parle en dimanche.
Vive la France
Qui siffle quand c’est lourd
Et cherche une autre branche.

Lalalala

Une trouvaille
Par couplet et nos vers
Deviendront papillons.
Chacun sa paille
Dans le même grand verre
Nous serons tous champion !

 

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Guillaume Prevel

Chanson pré – posthume

Après ma mort je voudrais être une chanson
La la la la la la la la la
Ecoutez et regardez : tout n’est qu’illusion
La la la la la la la la la la

Je ne suis pas mort,  je suis une mélodie
Qui serpente dans le ciel comme une écharpe
Vous entour’  quand vous doutez – Qu’avez-vous dit ? –
Rien. Mais vous souriez. Ca m’ va. Un coup de harpe !
Vous avez dit que c’était chouette,
Cet air en – pfouitt ! – queue de comète.
Oui, c’était chouett’ comme un’ chanson.
La, la, la… une chanson… Oh, que c’est bon !

Vous tenir compagnie, s’il vous plait,
Me faire tout petit, tout couplet.

Je n’ suis pas mort, je m’ balad’ comme une rengaine
Comme un sentier qui serpent’ de cairn en cairn,
Vous rassure quand vous doutez. Que dîtes-vous ?
Rien. Mais vous souriez. Ca m’ va.  Souvenez-vous…
Tout’s ces imag’s, mots en détresse :
Quel puzzle ! – Yes ! – Voici la pièce !
Comme un chat tourne et fait son rond
La la la… bien au chaud près du feu. Chanson.

Des parol’s qui deviendraient exquises
Sur vos lèvr’s, ce refrain : la cerise !

Tous ces mots qui vals’nt et s’enlacent
Sont caress’s, tendresse et vous embrassent.

Je voulais tellement vous le dire en chanson
Je n’suis pas mort, je suis une chanson.

Paroles : Dominique Prevel.
Musique : Patrice Jania

Le cri du poil

Le  cri du poil, est-il un sujet plus futile ?
Il va mourir le poil, si disgracieux soit-il,
Pour connaître son cri à nul autre pareil,
Arrache-toi celui que tu as sur l’oreille.

Dans un raffut d’enfer
Ce poil qui sort de chair
Pour finir sans tombeau
Au fond du lavabo,
Pousse un cri de souffrance
Qui me fout le frisson,
Et c’est en l’occurrence
L’sujet de ma chanson.

Avez-vous ouï cri plus plaintif et crû sourdre
Que celui arraché aux poils de vos esgourdes ?
Sans parler des tyrans, des pervers, des sadiques
Œuvrant au ralenti, son stéréophonique !

Et foutre un lobe à poil
En fait, le dépoiler,
Ça met de mauvais poil :
Et un d’ plus à enl’ver !
Moi qui’en ai à revendre
Sur la feuill’, je décrète
Un’ trêve pour reprendre
Du poil(e) de la bête.

L’agonie de nos poils hors de leur épiderme
Et leurs gémissements il faut y mettre un terme
Toute affaire cessante à moins que sur la terre
Il n’y ait plus urgente cause à ne pas taire
Vraiment je ne vois pas…
Et toi dans le miroir ?
Que dis-tu, j’entends pas ?
Il est sal’ ce miroir !…

Des cris à Port-au-Prince ?
Où ai-je mis la pince
A épiler : un cil…
‘core un sujet futile.

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania

 

 

Gamberge (texte dit dans la foulée de la chanson précédente mais que je n’ai pas gravé sur cette galette pour ne pas vous enchoser avec mes démons.)

 

Marine, je me souviens de ta lettre (que j’avais pourtant réussi à perdre) dans laquelle tu me racontais des bribes de ta vie quotidienne en Haïti.

Tu faisais la classe devant une centaine d’élèves.  Avides et attentifs. Mais il aurait pu y en avoir tellement plus si c’était possible…

Et la nuit, les cris, les cris de ces enfants qui disaient : « j’ai faim ! j’ai faim ! ». A n’en pas trouver le sommeil…

« Ou te jè m kriyé, oui. » (créole haïtien)
Ta lettre était datée du mois de mai ou juin, je crois… 1984… ou 1985…

Merde ! C’est quand même dingue cette gamberge devant un miroir !

J’étais en train de chanter une chanson…
Bon,  j’en étais où ?…
« Mum mum mum mum mum mum
Où ai-je mis la pince
A épiler : un cil…
Encore un sujet futile… »

La maison de Mamie (version intégrale)

La maison de Mamie
Ne fait pas de manière,
Elle est comme Mamie
Dans l’allée des Bruyères.
Des érables l’habillent
Cerisiers et charmilles
Et les fleurs dans la cour
Dis’nt un petit « bonjour »

Ell’ n’a rien d’Artaban
Avec sa véranda
Son jardin, son p’tit banc
Et ses volets de bois.
Mais ell’ parle et respire
Ell’ raconte et transpire
Tout l’amour de Mamie
La maison de Mamie.

Au retour du bahut
Lorsque sa porte s’ouvre
Plus de tohu-bohu
C’est la paix qu’on retrouve.
Un goûter de bonheur,
Un’ tartine de mimis,
La maison du bonheur,
La maison de Mamie.

Sous son toit une table :
Anniversair’, bougies…
Pour Noël, pas d’étable :
La maison de Mamie.
Des paumés en déroute,
Déprimés, fatigués,
Trouv’nt là un’ écoute,
Le courage, le gué.

Ell’ vit comme un trésor
Enfoui’ dans nos souv’nirs
Et dans ce coffre d’or
Plein d’amour pour grandir.
Elle a fermé ses yeux,
Elle n’est pas endormie,
Une étoile sous les cieux,
La maison de Mamie.

Paroles : Dominique Prevel (d’après un texte d’E. Fauvet)

Musique : Dominique Prevel.

Débandade

Auprès de ma blonde
J’voulais r’fair’ le monde
Sur nos draps tout blancs en guis’ de croquis
J’ai fait une cart’ de géographie
Waterloo ! Panade !
C’est la débandade.

Un soir à la brune
Ell’ voulait qu’on fume
Ell’ m’a fait un’ pipe en guis’ de pétard
Bien sûr moi j’ai mis le feu au plumard
Mèch’ court’, prenez garde !
C’est la débandade.

Quand la Madelon
Me paie un canon,
Ell’ me fait voler ses jupons en l’air
Moi je ris c’est tout le mal que j’sais faire
Quand on est en rade,
C’est la débandade.

Fin de la chanson
Et désillusion !
Me v’là empêtré dans ses jarretelles
L’air con et les bas sur la têt’, bordel !
Fin des estocades
C’est la débandade.

Héros de la paille,
Coureurs de poulailles,
Vous avez de très beaux porte-drapeaux !
Le mien ne fait plus de  « cocorico ! »
Adieu poul’s, pintades,
C’est la débandade.

Cocoricooooo…. (Gasp !)

Waterloo, panade       –  C’est la débandade !
Mèch’ court’, prenez garde – C’est la débandade !
Quand on est en rade – C’est la débandade !
Fin des estocade –  C’est la débandade !
Adieu poul’s, pintades, –  C’est la débandade ! COCORICOOOOO !

Austerlitz, bravade – C’est le re-bandade !
Mèche courte mais gaillarde ! – C’est le re-bandade !
Une bonn’ paillarde ! – C’est le re-bandade !
Portons l’estocade ! – (public) : C’est le re-bandade !
A nous poul’s, pintades ! – C’est le re-bandade ! COCORICOOOOO !

 

– Elle casse pas 3 pattes à un volatile, cette chanson !
– non, mais ça r’quinque !  COCORICOOOOO !

Paroles et musique : Dominique Prevel.

La java des calendriers (version intégrale)

Ah,  tous ces gens, bon-sang d’bon-sang, qu’on a vu quelque part…
Mais où, dans quelle vie – Mamama mia ! – dans quel plumard ?
J’ai beaucoup voyagé de Pointe à Pitre jusqu’à Mayotte
Dans l’autobus peut-être… Mais non, j’y suis ! C’est dans mon chiotte !
Vous êtes en photo sur l’calendrier,

Le calendrier des pompiers !
Le plus beau de tous les calendriers,

C’est celui des sapeurs pompiers !

Des calendars, il y en a autant que de chatons
En photo sur l’calendrier des postes, en vrac citons :
Celui de la Croix rouge, des scouts et des camions poubelles,
De la paroisse avec des citations de Paul Claudel.
Mais la merveille vermeille qui pète à chier,

C’est l’calendrier des pompiers !
Le plus beau de tous les calendriers,

C’est celui des sapeurs pompiers ! 
(Pompe, Patrice !)

Il y’a celui des routiers avec des camions dessus,
Et il y a celui dans leurs cabines, j’ai vu dessus
Déçu mais sans cédille et pour vous dire, je l’étais pas
Déçu mais des camions, dans mon W.C., il n’y’en a pas !
Mais il y a pieusement cloués

Les bons vœux des sapeurs pompiers.
Le plus beau de tous les calendriers,

C’est celui des sapeurs pompiers ! 
(Pompez messieurs ! Un petit coup de main, mesdames !)

Tout est parfait : les casques, les tuyaux, la grande échelle !
Et la photo du group’, de l’adjudant, tout est nickel !
Son seul défaut, c’est le papier glacé. Quand c’est la dèche,
En cas de pénurie, avouons-le, c’est un peu rêche !

C’est la 8e merveille du monde entier :
Le calendrier des pompiers !
Le plus beau de tous les calendriers,

C’est celui des sapeurs pompiers !

Cette merveille vermeille qui pète à chier…
C’est l’ calendrier des pompiers !

Le plus beau de tous les calendriers,
C’est celui des sapeurs pompiers !

C’est la 8e merveille du monde entier…

 

 

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania

Fermer les yeux

Fermer les yeux…

Fermer les yeux
Voir dans les cieux
Tout doux, tout doux…
Oh, bonjour, toi !
Oh, nous, ça va…
Tout doux, tout doux…
Tous ces visa-
Ges qui sourient
Tout doux, tout doux…
Nous dis’nt : « coura-
Ge et viv’ la vie ! »

Plus de douleur…

Plus de douleur
Plus de souffrance
Tout doux, tout doux…
Apesanteur,
Ô délivrance !
Tout doux, tout doux…
Comm’ c’est étrange
Ce qui nous frôle
Tout doux, tout doux…
La plum’ d’un ange
Sur nos épaules

Tu es murmure…

Tu es murmure
Comme un prénom
Tout doux, tout doux…
Que l’on murmure
Sur un’ chanson
Tout doux, tout doux…
Tu es la brise
Qui nous fredonne
Tout doux, tout doux…
« Temps des cerises »
Même en automne.

Tout doux,
Tout doux… mmm

Ne pas remettre…

Ne pas remettre
Aux calend’s grecques
Tout doux, tout doux…
Un sentiment
Profitons-en
Tout doux, tout doux…
Avec un doux
Bisou dans l’cou
Tout doux, doux…ou…
Une caresse sur la joue.

Tout doux,
Tout doux… mmm

Une caresse sur la joue.

 

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania

Mademoiselle Propre (vidéo intégrale)

L’analyse A.D.N. intégré’, cett’ fill’ l’a !
Le poil de barb’ minuscule qui jonchait là,
Sur l’bord du lavabo,
Ell’ connaît l’proprio !
A côté d’elle Hercul’ Poireau
Et Sherlock Holm’s sont des blaireaux !

Il faut dir’ que chez Mad’moiselle
Tout est nickel, tout étincelle.
La propreté : son idéal,
Sa quête, son crédo, son Graal !
La propreté : son idéal,
Sa quête, son crédo, son Graal !

Ses chiffons si usés soient-ils
C’est presqu’ de la compress’ stérile
La porte de la véranda,
Il n’est pas rar’ que je m’y splatche !
Et quand elle est ouvert’ parfois,
A sa plac’, le vid’, c’est plus crade !

Y’en a qui attend’nt que ça soit sal’ pour laver
Mademoisell’ dans ce domaine a innové
Concept révolution :
Lavage en prévention !
Comme un’ sous-couch’ de propr’ bien lisse
Des fois qu’après on la salisse !

Pour se rendr’ chez ell’ c’est, ma foi,
Un véritable chemin de croix !
Devant son huis pendouill’nt en l’air
Des microbes patibulaires !
Devant son huis pendouill’nt en l’air
Des microbes patibulaires !

De paillasson en paillasson
La Passion en quatorz’ stations !
Si vous rentrez en gros sabots,
Discrètement,  c’est son calvaire,
Ell’ vous poursuit avec un seau,
Une éponge et un’ serpillère !

Avec ell’ même les mots que l’on dit communs,
Ce n’ sont pas des noms propres donc ils sont malsains :
Un « zut » encor’, ça passe,
Un « merde » c’est dég… hélas !
Vous lâchez un mot un peu louche
Vous allez vous rincer la bouche !

Et si les gros mots sont suspects
Je ne vous parle pas des pets !
Flatuler
 dans son atmosphère
C’est vous condamner à l’enfer !
Flatuler
 dans son atmosphère
C’est vous condamner à l’enfer !

Pas de refuge, aucun recoin
Et surtout pas au petit coin !
Il est équipé de lasers
En cas d’impureté de l’air,
Un déluge apocalyptique
Vous entraîn’ dans la foss’ septique !

L’analyse A.D.N. intégré’, cett’ fill’ l’a !
Le poil de barb’ minuscule qui jonchait là,
Sur l’bord du lavabo,
Ell’ connaît l’proprio !

Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania

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