Tes yeux bredouillent
que sous ton manteau et ton corps
sag’e qui pendouille
Cendrillon aux beaux cheveux dors.
Sous un’e citrouille,
un corps de fée !
Comment tu fais,
tu te débrouilles
pour êtr’e toujours si déglinguée
Ma déglinguée
tu me déglingues
où t’es allée
trouver ces fringues ?
Dans un bouquet
on te distingue !
Ma déglinguée
tu me déglingues
à t’effeuiller,
mon coeur déglingue
à tout’e berzingue
je deviens dingue.
Tes yeux me mouillent ;
je suis trempé
je suis planté
comme un fenouil(le)
qui attend qu’on vienn’e l’arracher.
Sous les glycines
nous prendrons le temps de démê-
ler nos racines
moi non plus je n’e sais pas danser
Ma déglinguée
tu me déglingues
à tournoyer
comme un bastringue
tu vas intriguer les beaux princes.
Ma déglinguée
tu me déglingues
à t’effeuiller,
mon coeur déglingue
à tout’e berzingue
je deviens dingue
Tes yeux de source
qui m’ont donné tous leurs secrets
une eau si douce
qui coule encore sur mes regrets
J’ai plus de puis
je t’ai fait l’e coup d’e la fleur fanée
et aujourd’hui
je n’ai que mes yeux pour pleurer
Ma déglinguée
et un matin
t’as pris le train
sans un au r’evoir
sans un mouchoir
sans un demain.
Ma déglinguée
si tu reviens
je te promets
d’agiter des draps de remords
jusqu’à ma mort
Ma déglinguée
car ton fantôme
tout déglingué
qui se prénomme
simplicité
m’a déglingué.
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