A notre premier rendez-vous
je ne pouvais pas te dir’e tout.
J’étais comme un bouton de rose
et toi tu étais le printemps ;
t’étais comme un bouton de rose
et moi j’avais déjà trente ans.
On a effeuillé nos deux roses
comme on joue aux cartes, je suppose,
bluffant un peu avec malice.
Notre ping-pong dev’enait tennis
quand on l’effeuillait, atout sport,
cette marguerite de snob,
qui trop s’avançait avait tort :
près du filet, c’était le lob !
Heures exquises s’il en est !
T’étais Roxan’e, j’avais du nez !
On a parlé littérature :
le “parfum” de Süskind, bien sûr,
et la musique et la chanson…
Je te plus, j’en eus des frissons
car tu pensais connaîtr’e par cœur
celui qui t’avoue sans pudeur :
tu sais, tu sais…
ça pète un homme !
A table, dans le lit, dans les pommes
sur le chemin qui mène à Rome,
tu sais, ça pète un homme !
Ça vous fait croire que ça tonne,
ça se retient, se contorsionne,
et puis, ça pète un homme !
ça pète un homme !
Les jeunes loups ont un clapet,
avec le temps le ressort pète
et puis… Tout pèt’e chez l’homme !
Quand il estime qu’il abuse,
il fait en sorte que ça fuse
mais là… ça pue un homme
A notre premier rendez-vous
je ne pouvais pas te dire… Tout !
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