Histoire véridique

Dans cette histoire véridique
Moi et ma sœur Monique
on y était.
Dans la ferme de chez nous
s’trouvait une pièc’e disions-nous,
désinfectée !

Des vestiges électriques
ne stalactitaient qu’un fil
et une douille.
Moi et ma sœur Monique,
au lasso et après mille
essais bredouilles,

on a fic’elé sur la douille
une corde qui pendouille,
un nœud en bas !
Oh , la belle balançoire !
Essayons de nous asseoir,
Moniqu’e, pouss’e-moi ! La,la,la, la !

L’installation électrique,
contrairement à Monique,
n’aime pas ça.
Ell’e n’aim’e pas qu’on lui chatouille,
ce qui chez ell’e s’appell’e “douille”
et patatras !

Ça a fait un gros éclair !
Je me suis r’etrouvé par terre :
“drelin, dreline”
Le jus qu’était dans la douille
est descendu dans les miennes,
j’en perds mes rimes !

Etat des lieux :
cell’e qui est rouge a du jus,
la bleue est neutre, j’en conclus :
monophasée !
Je suis relié à la terre
par un bout d’e chair jaune et vert :
normalisé ! La, la, la, la !

Epilogue :
Pour me punir, mon papa,
sur le c’erisier, m’attacha,
exhibant mes perles !
Mes appâts haute tension
ce jour-là eurent mission
de piège à merles !

De mémoir’e de cerisier,
on n’a vu pareil charnier,
un holaucauste !
C’était hitchcock-la revanche
et depuis quand on me branche
j’envoie la sauce !

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