Quand je vois une andouille
Je dis : tiens, une andouille !
Bonjour Madam’ l’Andouille.
Quand je vois un’ saucisse
Je dis : tiens, un’ saucisse !
Bien le bonjour, Saucisse.
Quand je croise du lard,
S’il est gros sans retard
Je dis : bonjour Gros Lard !
Quand je croise un p’tit con,
Bonjour Andouille : non !
A la rigueur : Connard !
N’insultons pas,
Ne froissons pas,
Saluons bas.
Mon grand maitre sétois,
Est assurément roi
Pour nous parler des cons.
Qu’ils soient fameux ou braves
Comme nous, le message
Est que les cons sont cons !
Mais qu’il me le pardonne
Si j’affine cet axiome
Comm’ pour le renchérir
Ce n’est pas insulter
Un con que d’ le citer
C’est juste le décrire.
N’insultons pas,
Ne froissons pas,
Saluons bas.
Fort de ce théorème
Il n’est plus d’anathème
Mais des civilités.
Monsieur, z’ êtes un vaurien
Vous acquiescez, fort bien…
J’en suis un autre : noté.
Comme avec son pinceau
L’artist’ peint de plein droit
Chaque détail qu’il voit ;
Plus-value au tableau :
Un : gros – connard – courtois –
Est un con puissanc’ trois !
N’insultons pas,
Ne froissons pas,
Saluons bas.
Quand je vois une andouille
Je dis : tiens une andouille !
Bonjour Madam’ l’Andouille.
Quand je vois un’ saucisse,
Je dis : tiens, un’ saucisse !
Bien le bonjour, Saucisse.
Quand je croise du lard,
S’il est gros sans retard
Je dis : bonjour Gros Lard !
Quand je croise un p’tit con,
Bonjour Andouille : non !
A la rigueur : Connard !
N’insultons pas,
Ne froissons pas,
Saluons bas.
Paroles : Dominique Prevel
Musique : Patrice Jania
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